Notre programme pour faire de Sambreville une ville plus sociale
THÈMES
1 Justice fiscale
2 Pauvreté et politique sociale
3 Mobilité
4 Logement
5 Jeunesse, culture et sport
6 Propreté
7 Commerces et urbanisme
8 Emploi
9 Sécurité
10 Environnement
1. JUSTICE FISCALE
Une ville qui protège le portefeuille de ses habitants
Établir un budget, c'est faire des choix. Où va-t-on chercher de l'argent ? Et où va-t-il ? Au bénéfice de qui et au détriment de qui ? Il est hors de question de gaspiller et encore moins de s’endetter outre mesure. Avec l’inflation, le pouvoir d’achat des citoyens de notre commune est de plus en plus limité. Des taxes injustes, notamment sur les immondices, asphyxient les ménages de travailleurs et des petits indépendants. Il faut que cela change. C’est aux épaules les plus larges de porter les charges les plus lourdes. Ce n’est actuellement pas le cas dans le pays, et certainement pas dans notre commune. Le budget de la commune doit refléter nos choix politiques. Nous sommes du côté des gens, des travailleurs, des petits indépendants, contre les multinationales et la caste politique traditionnelle.
UN. FAISONS PAYER LES ÉPAULES LES PLUS LARGES
- Nous augmentons la taxe sur les surfaces commerciales jusqu’à 8€ par m² tout en gardant une exonération pour les petits commerces jusqu’à 400m². L’argent récolté ainsi sera utilisé pour diminuer les impôts sur les familles.
- A Namur, ville pourtant dirigée par les libéraux qui protègent les grands multi propriétaires, la taxe sur les logements inoccupés est… 5 fois plus importante que celle de Sambreville. En plus, cette taxe est faite sur mesure pour exonérer les grands promoteurs immobiliers. Nous allons changer cette règle, être plus strict avec les barons de l’immobilier.
- Nous allons augmenter la taxe sur les secondes résidences, uniquement si la résidence l’est depuis plusieurs années et n’est pas louée.
- Nous augmentons la taxe sur les établissements financiers de 547€ jusqu’à 2000€ par agence bancaire ou d’assurance.
- Nous instaurerons, comme à Verviers, une taxe sur les grandes surfaces de supermarché. Cela représente environ 100000€ de rentrées supplémentaires prélevés sur les géants de la grande distribution.
- Nous augmentons la taxe sur les journaux publicitaires gratuits. Ils encombrent nos boîtes aux lettres et ne soutiennent pas le commerce local.
- Enfin, nous allons doubler la taxe sur les grandes entreprises, pour récolter 100 000€ supplémentaires pour les besoins des travailleurs.
- Nous augmenterons également les taxes sur les enseignes, avec exonération pour les petits commerces (400m2).
- Ces 8 mesures ensemble permettent de libérer des subsides afin de financer les besoins des travailleurs, des petits commerçants et des habitants des villages.
DEUX. POUR LES INDÉPENDANTS, UN TAX SHIFT SOCIAL
- Nous rendons accessible la poubelle à puce aux indépendants qui le souhaitent, au même titre que les ménages. S'ils le souhaitent, ils pourront ainsi utiliser le service public de ramassage des déchets et ne seront plus obligés de faire appel à des entreprises privées. Ils ne payeront ainsi plus une taxe immondice sur quelque chose qu’ils ne peuvent pas utiliser.
- Nous remettrons en cause le fait que certains indépendants paient plusieurs fois la taxe immondice et mènerons la lutte pour réparer cette injustice.
- Nous divisons par 2 la redevance sur le placement de terrasse, tables et chaises qui coûte actuellement aux cafetiers de Sambreville. Cette baisse sera financée par l’augmentation de la taxe sur les établissements financiers.
- Nous supprimons la taxe de 1000€ par an sur les commerces de frites. Cette taxe est injuste et cible de manière disproportionnée les petits indépendants de notre commune.
- Nous supprimons la taxe de séjour sur le secteur hôtelier.
TROIS. CONTRE LES TAXES INJUSTES, LES DÉPENSES INUTILES, POUR LE POUVOIR D’ACHAT
- Sambreville partage notre beau cours d’eau avec 2 grandes villes, Namur et Charleroi. Charleroi a 1 mandataire politique (bourgmestre ou échevin) par tranche de 20 000 habitants. Namur a 1 mandataire par tranche de 11 500 habitants. Sambreville a 1 mandataire par tranche de…4000 habitants. Entre 3 et 5 fois plus de mandataire au m2 que nos voisines de Sambre. Nous allons supprimer au moins 1 post d’échevin, voir 2, pour économiser entre 50 000 et 100 000€ par an à la commune. Rien que 50 000€ d’économie permettraient de rendre le parking gratuit sur tout le territoire communal, ainsi que rendre les sacs poubelles gratuits pour tous.
- Nous diminuons la taxe immondice qui est une taxe injuste qui touche de manière disproportionnée dans leur budget les plus précaires étant donné qu’elle ne dépend pas des revenus du ménage. Cette baisse sera financée par l’augmentation de la taxe sur les surfaces commerciales supérieures à 400m².
- Nous supprimons la taxe de raccordement et d’entretien aux égouts pour tous les Sambrevillois.
- En parallèle, nous interpellons le gouvernement régional afin de dégager des fonds supplémentaires pour les communes.
- Depuis trop longtemps, le gouvernement fédéral ne paie pas sa part du financement des zones de secours (pompiers). Nous nous battrons pour l’augmentation et l’indexation automatique de ces dotations fédérales.
- Nous lutterons contre la décision du gouvernement fédéral de réduire de 1 milliard d’euros l’enveloppe des communes.
QUATRE. POUR UNE PARTICIPATION CITOYENNE AUX DÉCISIONS FISCALES
- Nous doublerons le budget participatif de la ville de 20.000€ par an à 40.000€ par an pour permettre un développement de projet citoyen, tout en gardant à l'œil que nous voulons une participation large de la population dans ces projets.
- Nous voulons consulter la population via des grandes enquêtes pour savoir quelles sont les priorités des Sambrevillois dans le domaine fiscal.
- Nous rendrons de nouveau le conseil communal visionnable en direct puis en différé. Il n’est pas normal que les décisions de nos politiques ne puissent pas être regardées par tous les citoyens qui le souhaitent.
2. PAUVRETÉ ET POLITIQUE SOCIALE
Une lutte concrète contre la pauvreté
Combattre la pauvreté doit être une priorité dans toutes les communes. Pour s’attaquer aux racines de la pauvreté, nous avons besoin de services publics forts. La commune doit prendre les choses en main à son niveau afin de garantir l’accès au logement, à l’énergie bon marché, à l’alimentation, au travail, aux soins de santé, à l’enseignement…Tout ce qui est essentiel pour vivre dans une société saine qui prend en considération les besoins et l’épanouissement des habitants. Taxes plus justes, accueil digne des plus démunis, droits accordés automatiquement. Nous voulons également des services communs accessibles à tous. Chassons la pauvreté, pas les plus pauvres.
UN. ALLÉGER LA PRESSION FISCALE SUR LES MÉNAGES
- Rendons gratuits des sacs poubelles « déchets organiques » et « PMC ». Nous revendiquons au niveau régional la suppression de la taxe poubelle. Cela représente une économie annuelle de 85€ pour les isolés, 120€ pour les ménages de deux personnes et 125€ pour les ménages de plus de deux personnes.
- Supprimons la taxe sur le raccordement à l’égout, une économie de 55€ par an par ménage.
DEUX. GARANTIR LE DROIT AU LOGEMENT ET UN ACCUEIL DIGNE DES SANS-ABRIS
- Nous voulons créer un Relais Social Urbain (RSU), cette structure pluridisciplinaire à un champ d'action très large. De la création d'une cellulle "Housing First" (voire point 2) à l'amélioration des conditions de vie des aînés en maison de repos ou encore des équipes de terrains pour informer les gens sur leurs droits et les aider dans les démarches administratives. Pour avoir un RSU il faut en principe 2 conditions principales, être une ville et compter plus de 50.000 habitants (ce qui n'est pas le cas de Sambreville en terme de nombre d'habitants). Mais une autre solution est possible, comme cela se fait avec les villes de Arlon et Bastogne, c'est la création d'un RSU sous forme d'une intercommunale. Pour notre commune cela serait donc totalement envisageable si nous nous joignons à d'autres communes de notre région pour mener à bien ce projet. Par exemple par l'union des communes de Fosses-la-Ville, Jemeppe sur Sambre et Sambreville nous aurions le nombre suffisant d'habitants pour avancer vers ce projet ambitieux d'aide concrète à la population. Encore une fois, tout reste une question de choix et de priorités politiques. Pour le PTB c'est clair, nous ferons toujours le choix des gens.
- Nous voulons développer un programme « Housing First » qui a montré son efficacité dans plusieurs villes : quelqu’un qui perd son logement et devient sans-abris a un risque, à la rue, de tomber dans un engrenage infernal. Il faut donc permettre à ces personnes de retrouver immédiatement un logement d’abord, pour se stabiliser à nouveau. Et d’obtenir une prise en charge personnalisée par des équipes pluridisciplinaires. Les sans-abris, mais également toutes personnes dans le besoin, marginalisées par cause de soucis privés, pourront faire appel à cette aide. Nous créerons une cellule polyvalente pour les sans-abris mais également les personnes en situation précaire. Accueil de jour et de nuit, centre de soins, service social, magasins et restaurants sociaux, laverie, entreprise de formation par le travail…Ceci via un service centralisé et coordonné par la commune. Il sera disponible également pour d’autres personnes victimes d’aléas dramatiques de la vie. Des personnes victimes de violence conjugales voulant quitter le foyer par sécurité pour elles et/ou leurs enfants, des personnes victimes d’incendie, d’inondations, etc.
- Nous augmentons le nombre d’acteurs de terrain (éducateurs de rue, assistants sociaux, équipes médicales…) afin de prendre en charge les plus démunis.
- Nous voulons développer une grille contraignante des loyers. L’objectif de cette grille est de donner la possibilité aux jeunes, mais aussi aux travailleurs à bas salaires et aux familles monoparentales de se loger dignement avec un loyer adapté à leur situation.
TROIS. DÉCENTRALISER LES SERVICES COMMUNAUX
- Augmenter le nombre de maisons de quartier afin d’y proposer une présence ponctuelle des services communaux.
Ces maisons auront pour but de permettre à ceux qui n’en ont pas la possibilité, de pouvoir régler leur situation administrative, de proposer un service de lutte contre la fracture numérique (matériel et aide), mais aussi à construire des quartiers forts, chaleureux et solidaires via des activités permettant aux habitants de se rencontrer. - Octroi automatique des droits.
Nous mettrons en place un système informatique qui assure l’octroi automatique des différents droits. Les dossiers seront suivis par du personnel qualifié. - Financer le CPAS afin qu’il puisse assurer ses missions.
Toute personne nécessitant une aide doit pouvoir s’adresser au CPAS et recevoir un accompagnement basé sur la garantie des droits sociaux fondamentaux, sans conditions.
La commune augmentera la dotation au CPAS, au minimum en la gardant proportionnelle à l’augmentation de ses recettes.
nous voulons mettre en place le système TUBBE dans nos maisons de repos, ceci va permettre des financements de la région pour la construction ou la rénovation afin de créer des nouvelles structures d’accueil, de former du personnel afin de mettre en place des activités comme le jardinage ou la cuisine, pourquoi pas intégrer des crèches dans les maisons de repos afin de faire grandir les relations intergénérationnelles… - Favoriser l’accès automatique aux denrées alimentaires.
Nous mettrons en place un règlement communal obligeant la grande distribution à donner leurs invendus aux restaurants sociaux et aux associations distribuant des colis. Des contrôles seront effectués donnant lieu à des amendes en cas de non-respect.
QUATRE. METTRE EN PLACE LE SYSTÈME TUBBE
- Nous voulons étudier la possibilité de mettre en place le système TUBBE, un système qui permet d’avoir des subsides de la RW pour améliorer la vie de nos anciens dans les maisons de repos, engagement de personnel, activités, rénovation de bâtiments, nouvelles structures d’accueil. Nous voulons que les personnes âgées puissent profiter de leurs vieux jours dans les meilleures conditions possibles, par une prise en charge qui prend en compte leur état de santé tant physique que psychologique.
3. MOBILITÉ
Pour des transports accessibles et de qualité
Devenir fou dans les embouteillages. Perdre son temps sur un quai parce que le train ou le bus est encore une fois en retard ou annulé. Non, on ne peut pas dire que se déplacer soit une partie de plaisir dans le pays et Sambreville ne fait pas exception. Que ce soit pour se rendre au travail, rendre visite à sa famille, ou pour un loisir. Des lignes et arrêts de bus ont été supprimées sur le territoire communal (Keumiée, Velaine, etc.). La gare de Tamines a été fermée le week-end et l’horaire réduit en semaine. Les trains de et vers Namur y sont particulièrement souvent annulés.
Pourtant, des pays comme le Luxembourg ou plus près de nous, Dunkerque en France, montrent qu’un transport public et bon marché est possible. Avec des trains et des bus réguliers et ponctuels, des parkings gratuits à côté des gares et, en plus, des systèmes publics de partage de voitures et de vélos. Nous voulons commencer par une offre augmentée et abordable des transports en commun en semaine, le soir, les week-ends, sur l’ensemble du territoire communal. Pour les cyclistes, l’enjeu sera de réellement sécuriser et d’aménager un bien plus grand nombre de voies cyclables. Quant aux piétons, c’est tout l’aménagement des voies piétonnes et l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et/ou avec enfants qui doit être au centre de l’attention pour les années à venir.
Prendre en main le défi de la mobilité est une urgence sociale et climatique et nous souhaitons agir également au niveau communal. La solution ne viendra pas à coups de taxes mais bien d’un changement drastique où la mobilité serait pensée pour être un véritable service à la population.
UN. DES TRANSPORTS EN COMMUNS PERFORMANTS ET
GRATUITS
- Nous proposons d’instaurer la gratuité du TEC à Sambreville. Cette gratuité sera instaurée au moyen d’un subside au TEC, payé par la commune et la région via le plan flexybus. Il sera compensé dans les comptes de la ville par l’instauration d’une taxe sur les parkings de la grande distribution.
- Nous voulons que chaque arrêt de bus soit équipé d’une zone d’abris.
- Nous augmentons la fréquence des bus en heure de pointe mais aussi en heures creuses. Actuellement, l’offre après 18h est quasi nulle, n’offrant aucune alternative à la voiture. Nous voulons une offre élargie en soirée et le week-end. Cette offre ne doit pas se contenter d’être étendue dans les centres mais aussi de et vers les villages et zones rurales de la commune.
- Une large consultation de toute la population Sambrevilloise (usagers actuels et potentiels) sera organisée afin d’évaluer l’offre actuelle du TEC et de proposer des adaptations en fonction des besoins.
- Nous voulons la gratuité du parking dans les centres-villes. Le parking payant fait fuir les automobilistes qui privilégient les zonings commerciaux pour la facilité de stationnement et ce au détriment des commerces de proximité.
DEUX. AU VÉLO OU À PIED, EN TOUTE TRANQUILLITÉ ET EN TOUTE SÉCURITÉ
- Nous voulons repenser l’aménagement des voiries pour créer des pistes cyclables sûres et des trottoirs suffisamment larges et entretenus pour que les usagers faibles et les PMR puissent se déplacer en toute sécurité. Nous agirons au niveau communal, par des travaux sur les voiries sous nos compétences. Dans le même temps, nous interpellerons le Parlement régional à ce sujet et nous utiliserons tous les leviers à notre disposition, notamment le devoir de prendre les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité des usagers.
- En concertation avec les habitants, les écoles et le monde associatif, nous voulons assurer des embranchements sécurisés vers les écoles et les quartiers.
- Nous aménageons des liaisons vers les communes avoisinantes sur base d’un inventaire des sentiers aménageables pour les vélos.
- Nous veillerons à l’entretien régulier de toutes les infrastructures aménagées (nettoyage et déneigement des pistes, marquage,...).
- Nous prévoirons des parkings accessibles, couverts et sécurisés pour les vélos dans chaque centre-ville et aux points de départ importants de la SNCB et du TEC.
- Nous voulons lancer le système du vélo partagé (comme il existe déjà dans plusieurs grandes villes).
TROIS. DES VOIRIES ENTRETENUES ET SÛRES
- Nous voulons qu’un cadastre de l’état des routes et des trottoirs soit établi et que les travaux nécessaires soient planifiés dans les meilleurs délais.
- Nous voulons que les travaux soient réalisés en concertation avec les habitants et coordonnés avec les autres travaux réalisés dans la commune.
- Nous voulons des trottoirs aménagés pour que les familles avec enfants puissent se déplacer en toute sécurité et en priorité aux abords des écoles. Exemple parmi d’autres, l’accès compliqué pour les enfants de l’école rue Saint Martin à Tamines. Après des travaux de rénovation de voirie, il n’y a plus vraiment de trottoirs près de l’école, et les parents et enfants marchent sur la rue pour accéder à l’établissement.
QUATRE. L'ACCÈS PMR DOIT ÊTRE UNE PRIORITÉ
- Nous voulons que la gare de Tamines soit la priorité en matière d’aménagement accès PMR, en effet l'ascenseur permettant d’accéder à la passerelle ne fonctionne plus depuis plusieurs années et quand bien même il fonctionnerait aucun accès n’est prévu pour les voies 2, 3 et 4. En d’autre terme, les personnes à mobilité réduite actuellement ne pourraient se rendre en train qu’en direction de Charleroi.
- Nous voulons que les PMR puissent se déplacer dans la ville en toute sécurité via l’aménagement des trottoirs, ce qui est loin d’être le cas actuellement. Se déplacer en fauteuil roulant manuel ou électrique relève d’un parcours du combattant.
4. LOGEMENT
Une commune ou chacun est bien logé
Chacun, inconditionnellement, a droit à un logement de qualité. Sambreville doit avoir comme objectif de devenir une commune où toute la population est correctement logée. Parce que le logement est un pilier de l’existence. Sans un habitat stable, sain, comment quelqu’un peut-il se développer et s’épanouir ? Travailler, se soigner, construire une vie de famille... ? Pour nous, le logement est le pilier de toute politique urbaine. Nous voulons reprendre le logement en main, à l’inverse de ce qui se fait aujourd’hui, où les promoteurs s’en donnent à cœur joie. Où les revenus moins élevés doivent se contenter d’habitats bricolés, pas toujours sains. Où le pouvoir public laisse faire. Où la liste d’attente pour un logement social ne fait que s’allonger, sans solution à l’horizon. A Sambreville, nous avons plus de 1000 familles en attente d’un logement social pour moins de 20 logements disponibles. Cette situation ne fait qu’aggraver la précarité des ces familles qui doivent trouver un logement privé avec des loyers impayables. Nous voulons un plan « 100 % logés ».
UN. NOUS NE LAISSERONS PLUS AUCUN LOGEMENT INOCCUPÉ
- Nous dresserons un inventaire complet des bâtiments inoccupés, tant publics que privés. Cet inventaire sera régulièrement actualisé.
- Nous remettons chaque logement inoccupé dans le circuit immobilier, en respectant des critères de qualité. Notamment avec l’incitant d’une taxe élevée sur les logements inoccupés.
- Nous évaluerons chaque situation séparément. Un propriétaire en difficulté n’est pas un spéculateur. Selon les cas, des mesures d’accompagnement et d’aide ou contraignantes sont prévues.
- Les unités de logement encore inoccupées après trois ans, malgré les démarches faites, seront remises à Sambr’Habitat.
DEUX. NOUS DÉVELOPPERONS ET VALORISERONS LE LOGEMENT PUBLIC MODERNE
- Nous mobiliserons les services communaux autour du plan « 100 % logés ». Un habitat de qualité pour chacun demande une vision à long terme.
- Dans une première phase, nous voulons atteindre 15 % de logements publics. Nous imposerons aux promoteurs, en l’inscrivant systématiquement dans les charges d’urbanisme exigées par la commune lorsqu’elle délivre un permis d’urbanisme, l’obligation de prévoir la construction d’un tiers de logements publics pour tout nouveau projet immobilier.
- Dans les nouvelles constructions de logements publics, nous prévoirons 65 % de logements à prix accessible, selon le modèle viennois, et 35 % de logements sociaux.
- Des concessions à des promoteurs ne seront accordées qu’avec un bail. De la sorte, les terrains resteront propriété publique. La commune doit arrêter de vendre son patrimoine.
- Nous ferons valoir le droit de préemption pour la commune en tout premier lieu pour l’acquisition de terrains et d’immeubles qui seront destinés au marché locatif. Le droit de préemption est le droit d’acquérir un bien en priorité sur tout autre acquéreur.
TROIS. NOUS IMPOSERONS UNE GRILLE CONTRAIGNANTE DES LOYERS ET LANCERONS UN LABEL “QUALITÉ” DU LOGEMENT
- Pour faire baisser les loyers, nous mettons en place une grille contraignante des loyers qui se base sur le revenu médian et sur la qualité du logement (nombre de chambres, chauffage, superficie, salubrité…).
- Une attestation de conformité sera désormais nécessaire pour mettre un bien en location afin de garantir la qualité du logement.
- La commune met en place un guichet unique du logement pour conseiller et informer la population, tenir un répertoire des aides et primes, l’inventaire des logements disponibles, renforcer l’accompagnement social des locataires, offrir une information juridique claire, compréhensible et accessible, voire même offrir une aide juridique. Un fonctionnaire communal pourra aussi négocier à l’amiable un juste loyer pour les biens loués, à l’avantage des locataires.
- Nous lutterons fermement contre les logements qui ne répondent pas aux normes de sécurité et de salubrité et nous augmenterons l’offre de logement d’urgence et de transit. Nous mettons en place un programme “Housing first” pour lutter contre le sans-abrisme en disposant de logements communaux à disposition temporaire des sans-abris qui viennent de perdre leur logement, le temps de les aider à retrouver un autre logement.
5. JEUNESSE ,CULTURE ET SPORT
Une ville qui bouge pour les jeunes
Un Sambrevillois sur 5 a moins de 18 ans. Nous voulons faire de Sambreville une ville accueillante pour les jeunes, qui tient compte de ceux-ci comme des concitoyens à part entière. Ils sont des experts par excellence en ce qui concerne l’endroit où ils vivent, apprennent et s’amusent. Ils ont aussi des droits sur la ville. Non pas plus tard, en tant qu’adultes, mais maintenant. Cela passe par des mesures notamment sur tout ce qui est culture et sport, qui sont deux domaines qui touchent particulièrement les jeunes. Une politique coordonnée de tout cela fera de Sambreville une ville pour et par les jeunes, en leur donnant leur mot à dire.
UN. POUR LES JEUNES DANS L’ESPACE PUBLIC
- Comme l’a fait le PTB à Borgerhout, nous voulons des « référents jeunes » dans toute la ville. Ils seront les animateurs des quartiers. Les jeunes à partir de 16 ans prendront ainsi une responsabilité dans leur quartier, en collaboration avec des professionnels. Ils seront aussi un relais entre la jeunesse et l’autorité communale.
- Dans chaque quartier et village, il est nécessaire d’installer une antenne permanente de travail professionnel avec les jeunes, en lien avec les maisons de jeunes et les maisons de quartier. Nous investirons dans des postes de professionnels et de bénévoles aguerris afin d’optimiser l’offre et lancer de nouvelles initiatives.
- Les mouvements de jeunes qui cherchent des bénévoles et des encadrants doivent avoir un soutien de la commune dans leur recherche.
DEUX. UNE VIE CULTURELLE RICHE ET ACCESSIBLE À SAMBREVILLE
- Nous lancerons une “carte culture” pour les jeunes de moins de 18 ans. Cette carte rendra entièrement gratuites les bibliothèques de l’entité et permettront d’avoir accès à tout un éventail d’activités fournies par les autorités publiques. Nous voulons renforcer l’accès des jeunes à la culture, car elle stimule la créativité et ouvre l’esprit tout en étant un loisir agréable.
- Nous participerons à lancer un projet de festival de musique. Les artistes de la région et en particulier de la commune seront mis à l’honneur.
TROIS. RENDRE LE SPORT ACCESSIBLE AUX JEUNES
- La commune aidera financièrement les clubs sportifs de la ville pour permettre de les rendre plus accessibles financièrement aux jeunes de la ville. La pérennité du tissu d’associations sportives de la commune est un bien commun que nous devons préserver.
- Un plan pour terminer définitivement les rénovations de la piscine d’Auvelais dans des délais stricts sera créé et nous réalisons une étude des dysfonctionnements qui sont survenus sur le chantier.
- Des infrastructures sportives (terrain de football, basket) seront encouragées dans toute la commune via une politique urbanistique visant à redonner vie à l’espace public (en lien avec les espaces verts).
- Nous allons construire au moins une maison de jeunes dans chaque centre-ville.
- Nous lancerons un plan de construction d’infrastructures sportives et récréatives en plein-air pour chaque centre-ville de Sambreville. Des terrains de mini-foot, des espaces de fitness publics, une plaine de jeux, un espace sécurisé de skate et trottinettes seront construits. La jeunesse a besoin d’espace communs pour se retrouver, et pour pratiquer du sport pour s’épanouir.
6. PROPRETÉ
Une ville sans déchet et propre est possible. A l’opposé de la logique culpabilisante de remettre la faute sur chaque individu, la propreté pour nous est une tâche avant tout collective. La ville doit jouer un rôle en mettant à disposition des citoyens des infrastructures de propreté adéquates, notamment plus de poubelles de rue, et en augmentant le nombre d’agents de propreté. Elle peut éviter la production de déchets inutiles et faire le nécessaire pour réutiliser, trier et recycler au maximum ce qui a été produit. En offrant des solutions collectives aux Sambrevillois, nous pourrons ainsi avoir nos quartiers et centre-villes propres et agréables.
UN. CONSTRUIRE UNE VILLE PROPRE ET SAINE AVEC LES CITOYENS
- Le constat dans les rues dépourvues de poubelles publiques est interpellant, celles-ci constituent la base de la propreté publique, nous remettrons donc en service les poubelles publiques enlevées en les adaptant aux lieux. Difficile de demander au citoyen d’être propre sans poubelles publiques adéquates. Des cendriers portables seront distribués lors des assemblées de quartier, lors d’évènements ou seront disponibles au guichet communal.
- Nous installerons des toilettes publiques gratuites.
- Nous généralisons les distributeurs de sacs organiques pour les dépôts canins et des poubelles aux entrées des sentiers et lieux de promenade seront disponibles.
- Les parcs à conteneurs doivent permettre aux habitants de déposer plus de diversité d’encombrants. Cela évitera les dépôts sauvages.
- Nous mettrons en service une déchetterie mobile qui passera une fois par mois dans les quartiers pour permettre aux habitants d’y jeter leurs gros déchets ménagers et leurs encombrants.
- Nous investirons dans des campagnes de sensibilisation à la propreté et au respect de l’environnement : animations dans les écoles dès la maternelle, journée propreté sur le thème du tri des déchets et du recyclage.
- Nous organiserons des assemblées régulières dans les maisons de quartier, avec les habitants, pour sensibiliser sur la propreté et mener un réel débat sur ce sujet.
- Nous utiliserons une application smartphone pour signaler des dépôts sauvages, pour un travail plus rapide. Un numéro de téléphone restera disponible et sera communiqué lors des assemblées de quartier.
- Nous renforcerons les sanctions pour les grands propriétaires qui laissent des terrains et bâtiments à l’abandon et deviennent des terrains vagues.
- Nous voulons remettre en cause la logique du “coût-vérité” qui pousse à marchandiser et à augmenter les taxes injustes.
DEUX. UNE VILLE ZÉRO DÉCHETS
- Nous soutiendrons les repairs cafés (lieux de réparation pour donner une seconde vie aux objets), les magasins de seconde main, les marchés et bourses d’échange ainsi que les donneries.
- En coopération avec les repairs cafés, nous lancerons des ateliers de réparation communaux pour réparer appareils électriques, meubles et vêtements ou pour les démonter et en retirer les pièces réutilisables.
- Chaque habitant pourra se débarrasser gratuitement de ses déchets verts. Soit par une collecte porte-à-porte, soit par des composts de quartier, soit par des containers groupés afin de pouvoir utiliser le terreau dans les jardins partagés, l’agriculture urbaine ou pour les particuliers.
- Chaque habitant pourra se débarrasser gratuitement de ses déchets encombrants. Une collecte porte-à-porte passera tous les mois gratuitement. Les objets passeront d’abord par les repair cafés, qui pourront en réutiliser les pièces utiles si l’objet n’est vraiment plus réparable.
- Nous adhérerons à l’Alliance pour la Consigne pour faire pression sur le gouvernement wallon afin qu’il instaure la caution sur les canettes et les bouteilles en plastique.
- Nous lutterons pour interdire le suremballage et les sacs plastiques dans tous les commerces, à commencer par les supermarchés. Nous soutiendrons les magasins qui proposent leurs marchandises en vrac. Nos magasins communaux seront pionniers pour éviter le suremballage.
- Nous investirons dans du matériel de qualité pour rendre le travail des ouvriers du service propreté plus efficace et rendre les conditions de travail moins pénibles.
- Nous mettrons en place des locaux pour le personnel propreté dans chaque quartier pour une intervention rapide et un service de proximité.
- Une attention particulière est nécessaire pour les petites ruelles, les sentiers, les cours d’eau, les parcs, les ronds-points, les cimetières... à nettoyer.
- Nous poursuivrons la végétalisation des cimetières.
7. COMMERCES ET URBANISMES
Pour un centre-ville vivant et des commerces à échelle humaine
Bien des choses font d’une ville ce qu’elle est : sa situation géographique, son relief, son histoire, son architecture, sa taille, sa population, sa vie associative, ses parcs… mais aussi ses commerces. Sambreville a été une commune où, au fil des rues et des promenades, on pouvait découvrir des centres-villes vivants, animés et aux commerces variés. À ce jour, les magasins vides se multiplient dans Tamines et Auvelais et le commerce de proximité tend à disparaître, obligeant les habitants à prendre leur voiture pour se rendre dans les centres commerciaux en périphérie. C’est un symptôme que l’on retrouve dans de nombreuses communes, mais aussi chez nous : la majorité main dans la main avec des promoteurs privés installent des mégaprojets au mépris des espaces verts et en mettant en danger le petit commerce. Nous envisageons le commerce d’une tout autre manière, basé sur des contacts avec les petits commerçants et où les habitants des centres-villes peuvent faire leurs courses à pied.
UN. NOUS VOULONS MISER SUR LES COMMERCES DE PROXIMITÉ ET PAS DES MULTINATIONALES
- Nous nous inspirerons de la ville d’Ath, qui mise sur un commerce de proximité, sur la convivialité, sur la mise en valeur de son centre-ville et de son patrimoine, plus que sur des grandes enseignes. Il y a à Ath moins de 5 % de magasins vides, soit trois fois moins que la moyenne wallonne et six fois moins que dans le centre de Tamines (32,8% en 2020).
- Nous allons revoir les taxes ciblant les commerces : nous sommes pour taxer davantage les grandes enseignes, pour investir cet argent dans le soutien à des petits commerces de proximité (voir point sur la fiscalité).
- Un petit indépendant est par ailleurs un acteur de son quartier. Plus il y en aura, plus ils pourront signaler les problèmes qu’ils observent et participer à la mise en place de solutions. Ils sont également les maillons indispensables pour créer du lien entre les habitants et un soutien aux habitants les plus isolés. Ce qui a un impact sur l’attractivité de la Commune et sur la santé mentale de ses habitants.
- Nous multiplierons les marchés à thème en concertation avec l’agence wallonne pour le développement local. Ces marchés mettront en avant nos producteurs locaux et les petits marchés alimentaires dans les quartiers, et permettront de promouvoir l’économie circulaire et les circuits courts à des prix abordables.
- Nous voulons lancer une grande consultation des commerçants de Sambreville afin de définir les besoins et les aides que la Commune peut mettre en place pour promouvoir et soutenir le commerce local.
- Nous voulons la gratuité du parking dans les centres-villes. Le parking payant fait fuir les automobilistes qui privilégient les zonings commerciaux pour la facilité de stationnement, et ce, au détriment des commerces de proximité.
DEUX. NOUS PLANIFIERONS LES TRAVAUX À LONG TERME SUR BASE DES BESOINS DES SAMBREVILLOIS
- Nous voulons que les « grands » travaux soient choisis par les Sambrevillois, et qu’ils soient planifiés à long terme, pour avoir un impact moindre sur les riverains et les commerces.
- Nous informerons le plus rapidement possible les commerçants concernés par de futurs travaux, pour qu’ils puissent anticiper. Trop souvent, ils se retrouvent devant le fait accompli.
TROIS. STOP AUX AVANTAGES ET AUX DÉROGATIONS POUR LES MULTINATIONALES
- De trop nombreuses dérogations au règlement communal d’urbanisme sont octroyées par le Collège Communal en faveur de multinationales (4 étages au lieu de 3 pour l’immeuble construit par Thomas & Piron à la rue Charles Heuze ou encore la taille des Totems dans le zoning commercial de la rue Bois Sainte Marie). Stop à ces privilèges, la Commune doit mener une politique qui vise à redynamiser les centres-villes, pas à attirer les multinationales avec des cadeaux.
QUATRE. NOUS DÉVELOPPERONS LA VILLE SOUS L’ANGLE DE LA DIVERSITÉ DE FONCTIONS : LES QUARTIERS INTÉGRÉS
- Depuis 40 ans, nos villes et villages se développent en « blocs » bien délimités : quartiers commerçants, quartiers résidentiels, blocs de bureaux, villages dortoirs… L’augmentation des inégalités et l’austérité sont passées par là, pour réduire l’offre de transports, parquer toujours plus les habitants à bas revenus dans des quartiers délimités, où les services communaux et petits commerces ferment peu à peu.
- Nous voulons à l’inverse diversifier la ville par les quartiers intégrés : cela n’a rien de neuf, il s’agit de revenir à des quartiers où les services et commerces de proximité sont faciles d’accès.
- Tout nouveau projet de quartier, à construire ou à réhabiliter, devra donc intégrer du logement pour divers revenus, des commerces, un espace vert et de jeu, éventuellement des bureaux et autres services.
- Chaque plan d’aménagement sera pensé avec la participation des riverains et des commerçants, en fonction de leurs besoins.
8. EMPLOI
Une commune pionnière en matière d’emploi
La commune est le niveau de pouvoir le plus proche des gens. C’est l’endroit où nous pouvons vivre et voir plus objectivement les dysfonctionnements de la société. Les communes doivent s’inscrire dans une vision juste de la qualité de vie des citoyens et cela passe par l’emploi. Devenir une commune pionnière en matière de création d’emploi c’est montrer que la politique peut être un levier vers l’avenir et pas seulement une tour d’ivoire où les élus vont chercher une situation stable et de bons salaires.
UN. NOUS VOULONS DES SERVICES PUBLIQUES PROCHES DES CITOYENS
- Nous voulons que les villages de la commune soient dotés en services publics. L’esprit du service public, en plus d’être un service à la population, est aussi d’être proche et donc facilement accessible.
- Par service public, nous entendons des crèches et espaces d’accueil pour les enfants, des guichets de l’administration communale, des transports, des écoles, des maisons de repos…
- Cela permettra de créer de l’emploi, des emplois stables, avec des contrats statutaires et plus de contrats précaires comme les APE, des contrats intérimaires ou des articles 60.
- Nous maintiendrons la possibilité de bénéficier du service administratif pour les gens qui travaillent durant les heures de bureau comme c’est le cas actuellement.
DEUX. NOUS VOULONS DES ENTREPRISES PUBLIQUES LOCALES
- Notre objectif en tant que parti des travailleurs est aussi la création d’emplois aux bénéfices directs des consommateurs et des travailleurs. C’est pourquoi nous proposerons de créer des entreprises 100% publiques à tous les niveaux, y compris communal. Que ce soit dans la construction, la rénovation, l’isolation mais aussi dans la santé, l'alimentation, la petite enfance, l’enseignement, l’aide aux personnes âgées… Une entreprise publique sortira de la logique de profit à tout prix que nous connaissons actuellement avec les lois du marché. C’est un projet gagnant-gagnant producteur/consommateur. Créer de l’emploi public n’est pas que un coût. Dans le cadre d’activités rentables, cela devient un bénéfice pour tout le monde.
- Dans l’alimentation, nous pourrions avoir une entreprise communale, installée dans une surface commerciale publique, qui joue le rôle de supermarché de produits locaux. Ce “supermarché communal” peut rapidement être rentable tout en créant de l’emploi public. Dans le domaine du logement, un logement est rentabilisé après 20 ans de loyer (même un loyer modéré). Construire et entretenir un vaste parc de logements publics est donc rentable puisque cela génère des rentrées régulières et permet de donner à tous un logement de qualité, à prix abordable. Avoir une entreprise de construction publique permet d’avoir un contrôle direct si l’emploi sur les chantiers est bien de l’emploi local, et cela permet même des économies puisqu’il est de notoriété publique que les communes sont des vaches à lait (volontaires) des promoteurs privés, qui facturent toujours 30% de plus que ce qu’ils factureraient si c’était pour un privé, et se permettent sans vergogne des retards de mois ou d’année sans pénalité.
TROIS. NOUS DOTERONS LA COMMUNE DE MOYENS SUFFISANTS AFIN D’ASSURER SES MISSIONS
- Il n’est plus question de continuer à réduire le personnel communal. Au contraire, et pour cela nous commencerons par remettre d’actualité le remplacement automatique des départs en pension, ce qui n’est plus le cas depuis le passage de notre commune dans le plan oxygène.
- Nous voulons plus de travailleurs sociaux et de structures d’accueil pluridisciplinaires.
QUATRE. NOUS RESPECTERONS LE PERSONNEL COMMUNAL
- Le respect pour le personnel communal, ce n’est pas que des mots. Nous veillerons à ce que les contrats statutaires soient désormais la règle et non plus l’exception. Le respect, c’est d’abord des contrats stables pour tous les postes.
- Nous voulons tester la semaine de 30 heures dans différents services communaux. Une expérimentation de cette mesure à Göteborg, en Suède, a fourni des résultats prometteurs en matière de baisse d’absentéisme pour maladie, burn-out,…
9. UNE VILLE OÙ VIVRE SEREINEMENT
Vivre en sécurité, pouvoir en toute quiétude faire ses courses, se promener ou jouer dans un parc, c’est pour nous un droit fondamental, au même titre que le droit au logement ou à l’éducation. Le droit à l’intégrité physique est primordial pour le PTB. Si nous voulons intervenir efficacement contre la violence et la criminalité, nous devons les combattre avec des stratégies adaptées aux diverses situations, comme il convient aussi de mener une politique de prévention massive. Face au crime organisé comme le trafic d’êtres humains ou de drogues, c’est tolérance zéro. Et face à la petite délinquance, la violence doit être également fermement sanctionnée, avec comme point de départ une sanction réparatrice et éducative. Le travail de proximité, avec les agents de quartier et les éducateurs de rue, est à la base de la politique de sécurité publique que nous voulons.
UN. NOUS VOULONS DES SANCTIONS ÉDUCATIVES ET RÉPARATRICES RAPIDES POUR LES PETITES INFRACTIONS
- Au lieu du recours systématique aux sanctions administratives communales (SAC), nous voulons des sanctions éducatives, basées sur la réparation des dégâts et l’aide aux victimes.
- Nous sommes pour la souplesse mais aussi pour la fermeté. En cas de récidive, la sanction sera durcie, et en cas de refus de la médiation et de problèmes répétés, nous ferons appel à la justice.
DEUX. PLUS D’AGENTS DE QUARTIER POUR UNE POLICE DE PROXIMITÉ
- Nous voulons que l’agent de quartier puisse accomplir efficacement ses missions, axées sur la proximité, la connaissance du terrain et des ménages qui y habitent plutôt que de recourir à des caméras de surveillance qui attaquent la vie privée des travailleurs.
- Nous voulons déployer à long terme, dans les divers quartiers et villages de la commune, des antennes de police de proximité aisément accessibles, avec une permanence la nuit.
- Nous organiserons la participation au niveau des quartiers, pour les habitants et les associations, afin de définir les priorités en matière de prévention et de sécurité là où ils vivent.
TROIS. NOUS RENFORCERONS LES EQUIPES D’ ÉDUCATEURS DE RUE
- Nous planifierons l’engagement de plus d’éducateurs de rue, qui pourront aussi intervenir là où des habitants et associations identifient un problème.
QUATRE. UN PROGRAMME DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES SEXUELLES ET INTRAFAMILIALES
- Nous créerons à Sambreville un centre de prise en charge des violences sexuelles et intra-familiales, en s’inspirant et en créant des synergies avec celui de Namur. Un tel centre rassemble tous les services auxquels une victime d’agression sexuelle doit avoir recours : soins médicaux, soins psychologiques, rapport médico-légal et dépôt de plainte.
- Nous créerons dans la zone de police une cellule d’enquêteurs spécialisés dans les violences sexuelles et intrafamiliales.
- Nous mettons en place et nous faisons la promotion d’un système d’alarme anti-harcèlement disponible à la demande des victimes.
- Nous considérons que l’éducation est une des priorités sociales. Nous investirons dans un travail éducatif permanent; au-delà d’aspects économiques, c’est élever l’humain et la société vers le haut.
- Nous voyons la fonction des éducateurs de rue comme essentielles au niveau de l’axe « prévention » de la politique de sécurité publique que nous mènerons.
10. ENVIRONNEMENT
Une ville verte où il fait bon vivre
Le respect de l’environnement devrait constituer un des enjeux majeurs pour les pouvoirs locaux. Il ne l’est pas. Nos villes sont le lieux d’une bataille où des grandes entreprises de l’immobilier font pression sur les pouvoir publics pour installer le plus de projets immobiliers un peu partout, notamment sur des espaces verts (pour y installer des centres commerciaux notamment). Mais une ville complètement bétonnée n’est ni agréable pour les habitants en été, ni responsable pour lutter contre le changement climatique. Transformer Sambreville en un endroit où la vie est saine et agréable demande de l’imagination et de la détermination. Ça demande une mise en corrélation des différentes formes de verdure et de nature pour rendre tous les quartiers plus agréables. Ça demande de tout mettre en œuvre pour réduire notre empreinte carbone. Ça demande une approche cohérente des diverses sources de pollution et une politique qui évite le plus possible les déchets, les réutilise et les recycle. Alors seulement, on aura à portée de main une ville agréable à vivre et responsable.
UN. NOUS INTRODUISONS DE LA VERDURE ET DES ESPACES OUVERTS DANS TOUS LES QUARTIERS
- Nous veillerons à ce qu’aux quatre coins de la commune, des bois et des espaces naturels soient accessibles au grand public et balayés par un réseau de pistes cyclables et de sentiers de promenade. Nous aménageons là où c’est possible les sentiers pour les PMR.
- Après 3 ans d’inaction, nous réquisitionnerons par arrêté communal les terrains vagues pour créer de l’espace public vert. Dans chaque quartier, tout un chacun a droit à de la verdure où pique-niquer, faire du sport et jouer.
- Nous rendrons les rues vertes en stimulant la plantation en façades et les jardins de trottoir et en examinant pour chaque espace public s’il peut accueillir plus de verdure.
- Nous soutiendrons aussi l’installation de toitures végétales, l’agriculture urbaine sur les toits et les balcons.
- En collaboration avec les associations de protection de la nature, nous établirons un nouveau projet de plantation d’arbres, pour en planter plus et pour sauvegarder les vieux arbres. Plus aucun arbre remarquable ne sera abattu pour une autre raison qu’une raison de sécurité.
- La ville engagera plus de personnel pour entretenir le nombre croissant d’espaces verts.
- Avec les agriculteurs locaux, nous étudierons la possibilité d’ouvrir une ferme éducative pour les enfants.
- Nous libérerons un budget destiné à acheter des espaces de nature par la ville ou des associations de nature pour qu’elles les conservent et les gèrent. Le service des espaces verts de la ville appuiera les associations dans leurs efforts de gestion.
DEUX. NOUS TRAVAILLONS À UN MAILLAGE BLEU DE LA COMMUNE
- Nous mènerons des campagnes de sensibilisation pour les habitants, les agriculteurs, les éleveurs et les entreprises sur les actions à mener pour préserver les milieux aquatiques, nous encourageons les bonnes pratiques et veillerons ensuite à ce que celles-ci soient bien réalisées.
- Nous œuvrons à la réouverture des cours d’eau dans la ville, mais pas avant que ceux-ci ne soient complètement assainis. Nous mènerons une campagne pour lutter contre les nuisibles afin de préserver la faune et la flore de nos cours d’eau et rives. Nous aménageons là où c’est possible des promenades sur les rives et des endroits adaptés pour la pratique sportive.
- En collaboration avec l’INASEP, la ville améliorera son réseau d’égouttage afin de tendre vers un taux de raccordement maximum (avec aide aux particuliers, pour que cela ne repose pas sur la responsabilité individuelle).
- Pour contribuer à préserver la faune et la flore aquatique, nous créerons un programme pour créer des mares dans les espaces publics et dans les jardins privés.
- Nous lançons un plan d’aide à l’installation de citerne à eau de pluie.
TROIS. NOUS VOULONS DE L’AIR PLUS PROPRE ET MOINS DE BRUIT
- Nous élaborerons, pour l’air propre, un plan intégré qui s’attaque aux 4 grandes sources de pollution de l’air : la circulation automobile, les chauffages domestiques, l’industrie et l’agriculture.
- En investissant dans les transports publics et infrastructure cycliste, nous réaliserons le passage de la voiture vers des modes de transport plus durables.
- Celui qui a besoin d’une voiture pourra compter sur le système d’autos partagées Cambio par la création de stations à Sambreville.
- La Ville poursuit son programme “zéro pesticide”.
- Nous réalisons une cartographie du bruit comme demandé par la directive européenne et nous étudierons les possibilités de remédiation pour les zones d’habitat touchées par une pollution sonore trop importante. Nous investirons dans l’isolation acoustique des salles de fête communales.
QUATRE. NOUS DESSINERONS LA VILLE A LA MESURE DU CLIMAT
- Nous prévoirons un aménagement du territoire avec des écoquartiers.
- Nous préparerons la ville aux conséquences du changement climatique. Nous miserons sur davantage d’espaces verts, de plans d’eau et de zones inondables qui pourront absorber de grandes quantités de précipitations et rafraîchir la ville.
- Nous verrons si Sambreville a de l’argent dans des fonds qui investissent dans les carburants fossiles. Si c’est le cas, nous nous retirons de ces fonds et nous investirons ces capitaux dans l’entreprise communale d’énergie.
- Nous soutiendrons une économie circulaire à chaînes courtes. Initiatives partagées, repair cafés et marchés agricoles locaux pourront compter sur notre soutien.